Mon premier poême

lundi, décembre 28, 2009, Posted by Johan, One Comment



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Alors voila, j'étais en primaire quand j'ai écrit ce poème, j'aurai limite pas eu besoin de le retrouver au fond d'un tiroir entre deux colliers de nouilles multicolores et un dessin aquarelle, parce que ce texte je le connais par cœur. Je me sens pudique tout d'un coup à l'idée de dévoiler cette partie de moi même, j'ai même pensé plusieurs fois à ne pas le publier du tout et à le laisser là, à sa place, dans ce recoin sure de ma mémoire. Mais je me suis dit qu'il fallait un moment ou l'autre, couper le cordon avec cet écrit, et me libérer une fois pour toutes de tous ces élans émotionnels candides et vains qu'il me ramène à chaque lecture et qui me traquent aujourd'hui encore. N'allez pas croire que ces quelques lignes sont des sommets en matière de style ou de lyrisme (je rappelle que c'était il y a plus de 10ans quand j'écrivais orthographe avec "au", deux "f" et en crachant sur le "h"), mais j'y tiens plus qu'à tout les autres car c'est purement et simplement le texte le plus vrai et le plus sincère que j'ai jamais écris.
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Tu me manques.

Qui que tu sois, où que tu vives, j'ignore les traits de ton visage, l'intensité de ton regard, ton parfum, ta nature, mais je te connais mieux que personne car je t'attends depuis toujours.
J'ai parfois cru te rencontrer mais ce n'était qu'un de ces mirages que tu t'amuses à m'envoyer par milliers.
Je n'en peux plus d'espérer, tu sais, me retourner à longueur de temps dans la rue ou dans mon lit en croyant t'avoir effleuré. 
Rester des nuits entière devant la lune ou le téléphone à t'attendre en silence comme je l'ai toujours fait, je ne veux plus.
Ce vide me ronge et je fais semblant de ne pas être dévorer et de devenir moi-même néant.
Alors pour passer le temps ou oublier que tu ne viendra peut être jamais, je m'imagine ton visage, parfois même je m'invente une histoire, un monde où tu es là avec moi. 
Ce monde est celui des deux que je préfère, et il commence toujours de la même façon. 
Tu es, malgré les années et les variantes que je me plaisais à enrichir à chaque fois, en péril. 
Alors je viens inattendu mais fort comme mille hommes pour te sauver.  
Dans mes bras tu es si fragile mais je suis là pour te protéger, parfois même j'en meurs et tu me pleures comme si tu m'avais toujours aimé. 
Dans cette histoire là je ne suis pas triste, parce que pour une fois dans ma vie j'ai la certitude d'avoir fait ce qu'il fallait faire. 
Dans d'autres, il m'arrive à moi aussi d'être en mauvaise posture, le plus souvent parce que tu m'as trahi, je te supplie alors de ne pas révéler au monde entier mes faiblesses, à ce moment là tu comprends ton erreur et tu tentes de me sauver à ton tour. 
Tout fini, bien ou mal ça dépend, en général on gagne et je t'emmène en volant à travers le monde te faire découvrir des endroits magnifiques. 
Des cauchemars j'en ai beaucoup, mais toi, éveillé devant mes jouets ou endormi dans mon lit, tu restes mon seul et unique rêve. 
Ton absence au réveil me fait toujours un pincement au cœur et dans la vrai vie, l'autre monde, quand je tombe amoureux, ton visage s'empresse de devenir celui de celle que j'aime. 
Mais ce masque ne dure jamais très longtemps, alors je rêve de moins en moins et t'oublie de plus en plus sans pour autant moins souffrir de tout ça. 
Un jour viendra où je ne t'espèrerai plus, je t'aurai oublié et je continuerai à mourir lentement le cœur vide, creusé par ton absence. 
Qui que tu sois je t'en supplie parvient moi. 

Je t'aime Amour.

One Comment

Anonyme @ 12 janvier 2010 à 02:05

j'aime bien !