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Après une longue absence (ou devrais je dire abstinence) suite aux exams, à un décalage horaire chronique et quelques dizaines d'heures de poker un chocaprice retombe toujours sur sa plume. J'ai commencé à écrire une histoire au début des vacances un petit bout de rien du tout qui commence progressivement à prendre une place importante dans mes obsessions du moment.
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Mais aujourd'hui j'ai plutôt envie de parler de lui, le jour d'une naissance ça reste un excellent prétexte pour boire, souffler en postillonnant avec ses potes sur un gâteau top budget, ou encore noter avec amertume que des gens proches ont oublié qu'il y a des années, jour pour jour, un mec en blouse blanche t'as sortie de ta cachette et t'as foutu la fessé de ta vie devant des tas d'infirmières super mignonnes. Il vient d'avoir 20ans (lui hein pas l'autre connard avec ses gants en latex). Je le connais depuis au moins un quart de vie et il arrive encore à me surprendre chaque jour. Il est bon de savoir qu'il n'y a pas de limite à l'inventivité et plus particulièrement à la sienne, notre dernier sujet de conversation rendait compte d'une comparaison des plus évidente entre un set de table et dark-spiderman. Pourvu que son mixeur cérébral dure encore des siècles et me serve encore ces cocktails d'idées tordus dont il à le secret. Trop spécial ou trop extrême, vous en conviendrez en le rencontrant, son cas vous poussera inévitablement à prendre position à son sujet, entre génie ou fou il vous faudra faire un choix. Le mien est fixé... et bien que le doute persiste, j'admire sa façon légère d'aborder la vie et quand j'en viens à la juger, comme face à un apéro culte à 70e de chips, c'est plus une autocritique que je me lance à voix haute qu'un réel blâme à son égare car au fond je m'en veux d'avoir perdu cette générosité folle, cette insouciance, cette flamme inconsciente qui rend à la fois aveugle et invincible. Reste toi même si tu lis ces lignes c'est la meilleure des choses que je peux honnêtement te souhaiter aujourd'hui.
Mon ami, merci pour ces quelques lignes. Lire un hommage comme celui-ci , c'est un peu comme lorsque l'on épluche des oignons.
Crois moi, je mesure amplement la chance que je possède de t'avoir en ami, et je parle évidemment du sens premier, pas d'une personne qui vient te voir le week-end pour aligner des verres et raconter des blagues bien grasses.
Vraiment, merci pour tout.