Philogalop

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Du 2Pac me ressuscite dans l'oreille droite, j'avais presque oublié l'effet que ça me faisait d'entendre un bon "Dear mama" ou "Changes". Ça rembobine le film de ma vie au lycée, à l'insouciance et sans regret, aux conneries qui nous faisaient courir plus vite que le cliquetis des bouton d'incendie. L'époque du no futur, des certitudes éphémères, de la routine et de la fascination facile. Pour un oui ou pour un non je te retournais la planète il y avait pas de demi mesure ni dans mes idées ni dans l'amour que je portais, j'avais du mental clair et concis, du mental à l'état brut. Je veux partir aussi naturel et instinctif le majeur levé sur la civière.  

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J'ai pris gout à observer mes montagnes de taf s'élever à force de laisser les petites choses s'amasser et s'entasser fatalement sur les cimes. C'est un jeu qui se joue sur le fils du rasoir, je me jette du haut du sommet et laisse faire l'adrénaline, tout doit être fait à toute vitesse, tout doit être fait au dernier au moment. Je perds presque toujours. Le principal c'est que ce petit manège arrive encore à me faire sourire, j'arrêterai le jour ou l'amusement se sera estompé. D'ici là laisse moi sauter du haut de ma stupidité, pour en retenir le voyage pas la destination.